2.p - sophiste de carrefourhttp://2.p.cowblog.fr.CowblogfrTue, 08 Jun 2010 23:07:37 +0200180http://2.p.cowblog.fr/amour-amour-conscience-3005730.htmlamour amour, consciencehttp://2.p.cowblog.fr/images/allthewaybymrtwingo.jpg
Le cloporte!
Parfois je m'interroge sur la nécessité de cet exercice. Comme si je me parlais à ma conscience, dans l'espérance, peut-être secrète, de la comprendre et la palper. Mais cette conne est morte ou elle n'a jamais existé. Je m'abaisse à essayer de comprendre cette truie sans résultat. Soulagement ? Bien sur que non... Conscience qu'on aimerait toucher, frapper, et qui nous fait bien chier.


J'ai lu une théorie plaisante sur la définition de l'amour.. Plaisante et tellement déprimante ! L'amour Sthendal en fait une cristalisation, une image fantasmée, propulsée sur l'être aimé, un désir d'idéal coulé sur l'être à la base désiré, puis aimé. Cette définition est toute la subtilité du rouge et le noir, de Julien Sorel, progetant son idéal comme inatégniable et quand la malheureuse femme se donne enfin, le jeu perd son intérêt, l'idéal fond et révèle ses formes, son être et sa faiblesse. S'en suit la désillusion et bien sur la fuite.
L'amour Proustien me fait beaucoup plus rire. Et j'y attache une importance et une vérité qui me désespère par son confondant réalisme. Chez Proust l'amour n'est plus cristalisation, mais il est encore fantasme. Il est le résultat d'une somme de mise en situation, des situations, fantasmées, imaginées. Autant de vécu personnel fictif qui créé un sentiment d'attachement qui, tout autant illusoire fut-il est l'origine du sentiment amoureux. Ainsi chez Proust on n'aime pas une qualité, un être, ou une beauté! Pire ! On aime une idée, un sentiment qu'avec cette personne on pourra être heureux. On aime parce qu'on s'imagine constamment que la vie sera meilleure avec la personne aimée. (Alors même que la situation amoureuse n'est pas idéale !)]]>
http://2.p.cowblog.fr/commentaires-3005730.htmlTue, 08 Jun 2010 23:07:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/amour-amour-conscience-3005730.html
http://2.p.cowblog.fr/elephant-woman-3005613.htmlElephant Woman
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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-3005613.htmlTue, 08 Jun 2010 17:34:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/elephant-woman-3005613.html
http://2.p.cowblog.fr/un-homme-libre-peut-il-obeir-3004836.htmlUn homme libre peut-il obéir ?

Un homme libre peut-il obéir ?

La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l’absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n’est pas libre. L’homme libre ne peut être soumis, c’est celui qui fait ce qu’il veut, qui ne souffre d’aucune contrainte.  L’obéissance quand à elle semble rentrer en totale opposition avec l’idée de liberté. L’homme obéissant peut sentir le poids des chaines peser sur lui.  Obéissance et liberté ne semblent pas compatibles.  Tout semble opposer liberté et obéissance, pourtant qui aujourd’hui fait ce qu’il veut ? L’homme, cet animal social s’est intégré dans la cité, la « polis » et pour survivre en a accepté les règles, les codes, les lois. Par ce fait est-il vraiment libre ? Est-il possible d’allier liberté et obéissance ? Un homme libre peut-il obéir ?

Dans un premier temps nous verrons que être libre c’est d’abord désobéir. Puis dans un second temps, que la liberté, c’est avant tout obéir à soi même et pour terminer dans une troisième partie que pour garantir un acte libre il faut avant tout obéir à la raison.

 

                                  L’homme est mis face à un monde qu’il n’a pas crée lui-même.  Ce monde lui est donné, et il va devoir pour découvrir sa liberté se libérer d’un certain nombre de chaines. Nous allons donc montrer qu’être libre c’est d’abord dire non aux contraires extérieurs :  la liberté émerge de la désobéissance.

Tout d’abord désobéir aux lois de la nature. « l’homme doit se rendre comme maitre et possesseur de la nature » dit Descartes. Si l’homme « doit » se rendre maitre et possesseur de la nature, c’est bien qu’à la base il ne l’est pas. Au départ il obéit aux lois de la nature. Il est celui qui se soumet à des lois qu’il n’a pas choisies. C’est un héritage, il les subit. Son salut va naitre de sa capacité à se libérer des contraintes naturelles, c’est d’une certaine manière, la première manifestation de la liberté de l’homme que d’avoir été capable de s’opposer et en ce sens désobéir aux lois de la nature. Il doit s’affranchir des déterminations naturelles. Alain voit également la liberté comme d’abord un refus, une opposition. Ainsi Alain prend comme exemple l’utilisation des vents pour faire avancer, contre les vents, une petite coquille de noix sur l’océan. On peut également prendre l’exemple du premier homme qui pose le pied sur la Lune, ou quand l’homme se met à naviguer, rouler, voler, s’éclairer. Voilà qui défie et dépasse toutes les lois naturelles ! Tout ce savoir, cette technologie efficace, va montrer, d’emblée, que l’humanité dès l’origine désobéit immédiatement au monde auquel elle est donnée.

Mais il n’y pas que dans l’opposition à la loi naturel que l’homme se libère. C’est dans l’opposition à toutes les lois, quelle soit juste, injuste, naturelle et universelle ou artificielle et singulière. Chaque fois que l’homme éprouve son pouvoir de transgression, qu’il repousse les limites, il gagne en liberté.

Dans le cas de la désobéissance à la loi civile, quand elle est injuste. Evidemment, quand elle est juste, cela pose un autre problème. Mais momentanément, on peut dire que toute évolution politique s’appuie sur la désobéissance à la loi. L’homme arrive, là aussi, dans un milieu qui est structuré par des autres hommes et qu’il n’a encore pas crée ! La loi, même dans un pays démocratique, ou bien sûr elle a été votée par les hommes n ‘est pas faite par celui qui arrive dans ce monde-là. Et quand il arrive dans ce monde, le premier acte de liberté est peut-être de désobéir ! Ainsi la « marche du sel » menée par Gandhi au bord de l’océan et qui a permis l’indépendance de l’inde est un exemple de ce qu’on peut appeler la « désobéissance civile ». Ces actes de désobéissance civile, légitime ou non, exigent une réflexion, la conscience d’un pouvoir, celui de dire « non » et la volonté de l’exercer. Ils sont ainsi le premier signe et la preuve que la liberté est possible. Que les contraintes ne sont jamais absolues, inscrites dans le marbre. Et qu’obéir n’est jamais une fatalité. Rosa Parks, est celle qui a refusé de céder sa place à un Blanc. C’est le début de la fin de la ségrégation aux états unis. Car enfin, une voie s’élève, et dit « non ».  La liberté la plus manifeste émerge du refus d’obéir. Et cela rejoint Alain, mais aussi Sartre qui affirme « on n’a jamais été plus libres que sous l’occupation allemande », on a ici cette idée que la liberté s’éprouve, elle s’arrache aux conditions les plus contraignantes. La liberté est toujours, d’abord une lutte. Au moment où la loi est très puissante, très oppressante, prégnante, la position individuelle peut encore être une position de refus. Quel qu’en soit le prix. Celui qui s’élève, qui refuse et pose ce refus comme sa propre loi, son propre jugement, celui-là affirme la possibilité de la liberté et l’impossibilité pour quiconque de la museler. C’est donc bien dans la désobéissance qu’on éprouve, d’abord, le sentiment de la liberté.  Dans le milieu scolaire également, au fond, l’élève prend conscience de son individualité et de sa liberté quand il prend conscience qu’il peut dire non à tout cela. Tous les enfants découvrent leur liberté à partir de cette opposition.

La phénoménologie de l’Esprit d’Hegel est une illustration de cette idée, avec la Dialectique du maître et de l’esclave. L’esclave obéit au maitre. Or le moment ou l’esclave va vraiment se libérer, ce n’est pas seulement dans ce premier moment ou il va découvrir sa liberté à travers le travail et la lutte contre la nature, c’est surtout lorsqu’il va tourner le dos au maitre et quand, au risque de sa vie, il va dire non. L’esclavage ne peut cesser que par la lutte et le dépassement des contraintes qui le caractérisent.

Cependant, ce refus de la soumission suffit-il à définir la liberté ? Ou encore, surgit-elle brutalement avec la désobéissance ? En un mot, la liberté est-elle la conséquence nécessaire de la libération ? Quand l’homme a cessé d’obéir à autrui, est-il pour autant assuré de n’obéir qu’à lui-même ? Et qu’est ce qu’obéir à soi-même ?

                   C’est le thème de la seconde partie. Très naturellement on peut penser que le refus de toute autorité, de tout ce qui opprime et limite, conduit l’homme à vivre sans entraves. Mais qu’est ce que vivre sans entraves ? C'est-à-dire « sans dieu ni maitre » comme le dit la formule. En l’absence de toute contrainte de toute règle, qu’est ce qui guide l’action humaine, ce pouvoir infini de faire ?

Et bien, tout d’abord, vivre spontanément, selon ses inclinations. Vivre selon « son bon plaisir ». Vivre comme on l’entend, au moment ou on l’entend, vivre selon son propre désir, singulier, versatile, fugitif.. C’est là qu’apparait immédiatement le sentiment de la liberté, dans le fait de choisir de faire ce que l’on désire, quand on le désire ; et d’interrompre ses activités quand le jeu n’amuse plus, ou quand le désir se fait paresseux. Et puis recommencer, puisque le désir peut nous conduire à recommencer. En effet par définition, le désir est singulier, il est particulier, il témoigne de l’individualité de chacun, de sa particularité, il appartient à chacun en propre et en ce sens il est le signe de « ma » propre affirmation, il caractérise ma singularité, il « me » caractérise.

Il semble à ce moment-là que lui obéir c’est obéir à moi-même et m’éprouver comme le seul maitre de moi. C’est le point de vue de Rousseau dans du Contrat social, l’homme est libre, absolument libre, totalement libre : il n’a aucune contrainte, aucune limite. Mais « partout il est dans les fers ». Dans les fers sous la loi de la cité ! Il insiste donc bien, par opposition, sur le fait que, à l’état de nature, l’individu est absolument libre, la liberté se définit donc bien, ici, dans la satisfaction des désirs.

Mais le désir n’est pas un, mais multiple. Multi-forme, renouvelé à l’infini, il est instable et insatiable. Les désirs sont contradictoires, ils sont versatiles et mouvants. Bref, ils conduisent l’individu à être submergé par une puissance qui est celle, infinie, du désordre des multiples désirs.  Freud fait du désir le produit de la pulsion. Produit d’une pulsion dont nous ne sommes pas maîtres et qui nous échappe totalement. Du coup, il convient de nous demander ici : à quoi obéissons-nous lorsque nous obéissons au désir ? Comme l’alcoolique de Spinoza, qui croyant agir librement en se servant un verre de vin. Que devient l’autonomie d’un sujet traversé de part en part par l’inconstance des désirs ? La critique du désir conduit à montrer que ce que l’on appelle liberté est bien plus souvent le signe de l’aliénation du corps à ses revendications. C’est ce qu’affirme Leibniz en affirmant que : « l’on est d’autant plus libre qu’on agit selon sa raison, d’autant plus esclave qu’on agit selon les passions. »

Pour affirmer notre liberté, il faut, non seulement connaître les causes qui nous font agir, comme le souligne Spinoza dans l’Ethique, mais reconnaitre ces causes comme les nôtres. C’est pourquoi il est permis de douter que l’homme puisse se considérer comme vraiment libre lorsqu’il obéit à son corps, à soi-même. (comme n’importe quel autre animal, même si le désir est toujours plus obscur et complexe que l’instinct).  De plus sil l’homme obéit à son corps, il ne peut plus s’éprouver comme l’auteur de ses propres actes, il se sent agi plutôt qu’il n’agit. Déchiré entre désir et volonté.

La solution d’obéir à soi-même ne semble donc pas satisfaisante, nous allons donc voir dans une troisième partie, l’idée qu’être libre c’est peut-être obéir. Mais c’est alors obéir à ce qui me représente véritablement, ce en quoi j’accepte de me reconnaître, c'est-à-dire la raison. C’est alors seulement que l’homme peut se dire libre en tant qu’il est autonome.

L’autonomie, qui est le fait de se donner à soi-même sa propre loi. Auto : soi, soi-même, et nomos : la loi. La loi est donc présente dans la définition même de l’autonomie, qui signifie dépendre de soi seul, être au principe de son être et donc libre, au sens d’indépendant. On ne peut donc pas échapper à sa propre loi pour s’exprimer librement. Être libre c’est à la foi faire des projets, être responsable des actes que nous produisons et s’en sentir l’auteur. Pour s’en sentir l’auteur, il nous faut bien nous référer à la raison. Par son caractère d’universalité, la raison permet à l’homme d’élaborer et de respecter ses propres actes, singuliers et personnels, aussi bien qu’un décret commun destiné à l’humanité. Il faut en somme une intégration de la loi, pour qu’on n’ait pas besoin de gendarmes pour s’arrêter aux feux, qu’on n’ait pas de feux rouge pour s’arrêter à un carrefour, il faudrait que l’homme ai intériorisé la loi au point que toute obligation, toute contrainte devienne superflue.  Il faudrait donc, que l’homme intègre et reconnaisse la loi de la raison comme l’unique loi, à la fois singulière et commune pour que librement il s’y soumette et lui obéisse.

 

En conclusion, nous avons vu dans une première partie que liberté et obéissance était incompatible, pire que c’est dans la désobéissance, le refus de l’autorité, qu’on pouvait voir le premier acte de libération. Cependant la libération n’était pas gage de liberté. Si toutes les règles étaient affranchies, à qui devrait-on obéir ? C’est à cette question que répond la deuxième partie, en postulant qu’être libre c’est obéir à soi-même, c'est-à-dire vivre spontanément selon ses inclinations, être autonome, indépendant. Mais ce postulat est dangereux, le risque d’une dictature des désirs est très importante. Dans une troisième partie, devant les insuffisances d’une obéissance à soi même, nous avons envisagé une obéissance à la raison. Se reconnaitre comme libre, serait obéir à la raison. Ainsi la liberté n’est pas le refus de l’obéissance mais le respect et la reconnaissance de ce que le sujet définit comme soi-même. Comme le dit Spinoza, « l’homme est plus libre dans la cité où il vit selon les droits communs que dans la solitude », solitude dont parlait Rousseau où il n’obéit qu’à lui-même.

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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-3004836.htmlSun, 06 Jun 2010 15:00:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/un-homme-libre-peut-il-obeir-3004836.html
http://2.p.cowblog.fr/facebook-pour-ou-contre-3004646.htmlFacebook pour ou contreExtrait du dossier du Courrier international du 3 au 9 juin 2010 « Pour ou contre Facebook ? »

« (…)  l’entreprise a rejoint les rangs des superpuissances du Net. Si Microsoft a rendu l’ordinateur aisément accessible à tous, Google nous aide à collecter des données et Youtube nous divertit, Facebook dispose d’un énorme avantage sur tous les autres : l’investissement affectif de ses utilisateurs. Facebook nous fait sourire, frissonner, il nous fait entrer dans des photos afin que nous puissions nous voir en ligne plus tard, il nous rend nerveux quand personne ne réagit à nos commentaires pénétrants, il nous fait ricaner devant nos anciens condisciples devenus obèses, nous contraint à l’occasion d’un mariage à prendre quelques minutes pour modifier notre statut «en « mari » ou au contraire a officialiser une rupture en revenant au statut « célibataire ».
Facebook à modifié notre ADN social en nous habituant à l’ouverture. (…..) l’entreprise gagne de l’argent parce que vous diffusez ces moments en ligne. Les sentiments que vous éprouvez sur Facebook sont profondément sincères , les données que vous lui fournissez se traduisent en espèces sonnantes et trébuchantes. La disposition des utilisateurs de Facebook à partager et à se mettre à nu à plus ou moins bon escient est cruciale pour sa réussite. »

http://www.courrierinternational.com/


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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-3004646.htmlSat, 05 Jun 2010 22:04:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/facebook-pour-ou-contre-3004646.html
http://2.p.cowblog.fr/dissertation-3000649.htmldissertation

Un homme libre peut-il obéir ?
sujet encore en réflexion

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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-3000649.htmlTue, 25 May 2010 16:45:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/dissertation-3000649.html
http://2.p.cowblog.fr/autorite-tour-d-horizon-2998102.htmlautorité ! tour d'horizonl'autorité ! ou le pouvoir de s'imposer
Quoi de plus difficile que de cerner les raisons de l'autorité. Soit l'ascendant qu'un homme peut en avoir sur un autre. 

Récemment nous avons pu voir le Jeu de la mort. Basé sur l'expérience de Milgram aux Etats-Unis, petit rappel, Milgram monte une fausse expérience, un comédien en blouse blanche joue le rôle du scientifique, il explique à un volontaire recruté par annonce, qu'il lui faut envoyer une décharge électrique à un cobaye, un autre comédien, lorsque celui ci se trompe au cours d'un exercice de mémorisation. Chaque décharge est plus importante que la précédente.
Il s'agit de définir jusqu'où un homme peut infliger une décharge électrique à un autre homme qu'il ne connaît pas, qui ne lui a fait aucun mal, et cela par seule soumission à l'autorité d'un scientifique qui le lui ordonne.

La question fondamentale que se pose l'expérience est la suivante, jusqu'où peut aller la soumission à l'autorité   ?
L'expérience est éloquente, les chiffres parlent d'eux mêmes, plus de 60% des participants ont infligé au cobaye le choc maximal et mortel. http://www.palpitt.fr/blog/public/.milgram_m.jpg
Plus globalement ceci n'est pas sans rappeler la doctrine Kantienne, énoncé dans La métaphysique des moeurs, Kant y refuse tout droit à l'insurrection par respect exigé de la loi. Obéir aveuglement à la loi ?  C'est le discours de tous les tortionnaires, "nous n'avons fait qu'obéir à la loi", celui d'Eichmann, le responsable nazi de l'extermination des juifs, commenté par H. Arendt dans Eichmann à Jérusalem, la ligne de défense étant la suivante : la loi est reine, nous n'avons fait qu'obéir. Alain Finkielkraut dans La mémoire vaine du crime contre l'humanité, chapitre 2 La légalité du mal y tient une réflexion. Le titre dit tout "la légalité du mal" un mal institutionnalisé, une industrie du meurtre. Il rappelle que la Shoah n'est pas un crime d'un individu mais bien un "crime d'employés (...) bureaucrates ou policiers, civils ou soldats, ses protagonistes étaient tous des exécutants qui faisaient leur métier et qui avaient des ordres (......) La compétence et l'obéissance étaient les deux grands ressorts de leur action". L'obéissance, c'est de cela qu'il s'agit. Finkielkraut cite Max Picard "La cruauté nazie émane d'un appareil industriel ou d'un homme devenu tout entier appareil"

Ce discours exonère t-il de toute responsabilité l'homme dans son individualité ? Eichmann est-il sincère ? Existe t-il vraiment 60% d'Eichmann en puissance parmi nous ?



(pense-bête pour approfondir la notion.) D'ou vient cette autorité ? Qu'est ce qui lui confère sa légitimité et son aptitude à être suivie aveuglément ?

Déjà, fondamental : qui détient l'autorité ? H. Arendt dans La crise de la culture, chapitre Qu'est ce que l'autorité cite Cicéron : "Tandis que le pouvoir réside dans le peuple, l'autorité appartient au sénat." Arendt met donc en évidence le rapport de l'autorité par rapport au pouvoir. L'autorité est l'opposé du pouvoir.
Dans l'antiquité ce schéma est bien visible. on peut lire sur les aigles romains SPQR "Senatu Populoque Romano". "Au nom du Peuple et du Sénat de Rome" Cette phrase veut tout dire, l'autorité parle au nom du peuple et du Sénat, c'est à dire de l'ensemble des Romains et d'une minorité de gouvernants. Le pouvoir n'est pas l'autorité. 
L'autorité désignant en sa source les sénateurs à Rome, les "Pères conscrits" les "Pères" de la cité qui apparaissent comme l'instance même de la sacralité placée ainsi au coeur de l'activité politique par le peuple. Les sénateurs sont détenteurs de cette autorité charismatique dont le peuple à besoin et à laquelle le pouvoir politique s'adosse !

Dans une idée plus moderne de la chose. Et pour poursuivre l'idée de H. Arendt que l'autorité est l'opposé du pouvoir. Si Le peuple est le pouvoir, et le gouvernement l'autorité. C'est le peuple qui confère l'autorité au gouvernement. Max Weber fait se constat "l'état ne peut exister qu'à la condition que les hommes dominés se soumettent à l'autorité revendiquée chaque fois par les dominateurs."
Selon Weber trois moyens grâce auxquels les hommes peuvent imposer leur domination, et la rendre légitime.
- La tradition. cet "éternel hier"
- Le charisme. Fondamental pour que l'autorité soit fondé sur la grâce personnelle de l'individu.
- La légalité. Elle repose sur la croyance en la validité d'un "statut légal" du pouvoir (c'est sur cette croyance que s'est développé l'Etat Moderne.)


cet article ne traverse que la notion d'une façon évasive, flottante et peu sérieuse. Principale cause : mon incapacité à trouver une problématique précise devant l'étendue des directions ou peut entrainer le sujet.


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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-2998102.htmlTue, 18 May 2010 01:50:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/autorite-tour-d-horizon-2998102.html
http://2.p.cowblog.fr/kurosawa-2996105.htmlKurosawaDERSOU OUZALA]]>http://2.p.cowblog.fr/commentaires-2996105.htmlWed, 12 May 2010 12:46:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/kurosawa-2996105.htmlhttp://2.p.cowblog.fr/fureur-2994408.htmlFureurJe suis un monstre. J'ai la chair atrophiée, le regard livide. J'ai le coeur qui s'accélère quand un train traverse une gare, j'aime cet instant, le regard fixe et le défilement des wagons, puis le souffle de vent dans le sillon. Frémissement, et calme.

J'aime les visions de calme et de silence, plus que tout j'aime la nuit, la nuit silence, la nuit solitude. Dans une ville aux milles reflets ou dans une campagne reculée, sensation de mort dans la civilisation... Apocalypse et désert, nuit tombante, gris descendant préfigurant l'obscurité. La nuit accompagnée, la nuit avec un visage, sourire et balade, la nuit ivre. La nuit grise, le ciel pesant et l'air lourd.

Je sens encore ses mains sur mes fesses, remontant, parcourant ma chair flasque, me retournant je les sens sur mon torse, il s'arrête, me pince doucement, je tremble, je ne bouge pas, je n'entends même plus mon coeur, je suis apaisé, anormalement apaisé, ma respiration est calme, je n'ai pas peur. Sa main n'est pas humide, elle a l'assurance de celui qui sait. Et il sait, ça me rassure, ça me révolte, il sait trop, beaucoup trop.
Je ne suis rien, je suis un monstre. Un bouton, deux boutons, je sens sa main glisser sur mon entre jambe, je veux que ça s'arrête, je le veux et ne fait rien. Je le repousse. Je veux que tout se poursuive,  je le repousse. J'attrape sa main pour la reposer sur mon ventre. Je suis un monstre, mon coeur ne bat toujours pas, je n'entends rien, il déglutit, j'entends ses déglutissement régulier, il est serein, j'emprisonne sa main. Il soupire. Je suis un monstre et mon coeur ne bat plus. Il soupire. Je suis un monstre.

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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-2994408.htmlSat, 08 May 2010 22:16:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/fureur-2994408.html
http://2.p.cowblog.fr/la-crise-grecque-meandres-et-trahisons-2992942.htmlLa crise Grecque, méandres et trahisons !La Grèce est en crise

Pourquoi ? Comment ? La faute à qui ? Comment s'en sortir ?  Pourquoi autant de désaccord ?

Les points de vues divergents, dans les méandres tentaculaires des hautes sphères, la question fâche et divise.

D'abord un récapitulatif, ce sujet est en premier lieu pédagogique !

Pourquoi la crise ? La réponse est clair : le déficit budgétaire de la Grèce. Qu'est ce que c'est ? C'est très simple, c'est lorsque les recettes de l'état sont inférieurs aux dépenses, c'est donc un solde négatif, on est dans le rouge, c'est la crise.


Comment en est-on arrivé là ?
La Grèce était déjà en difficulté bien avant la crise. En 1998/99 jusqu'en 2001, quand la Grèce voulait rentrer dans la zone Euro (car rappelons le elle n'est pas rentré en 1999 comme la majorité) elle a du montrer ses comptes, et c'est à cet instant qu'elle a demandé à une banque d'investissement Goldman Sachs de réduire artificiellement sa dette pour pouvoir rentrer dans la zone euro... Ce que l'on appelle faire de la titrisation, par exemple : sur 10ans la Grèce va avoir des revenus, des recettes qu'elle n'a pas encore eu... Mais elle demande maintenant de toucher ces revenus, en échange elle remboursera avec les recettes des années futures plus les taux d'intérêts... L'accord est passé, résultat en 2001 la Grèce avait une dette public plus faible, elle a pu rentrer dans la zone euro..... Jusqu'à là tout va bien...
Notons et cette précision est anecdotique, mais je lui trouve son importance. La Grèce était dans son droit en titrisant sa dette à l'époque ! Titriser des titres de dette est devenu illégal depuis 2004 quand Eurostat a voté une loi pour l'interdire. Loi qui stipule que maintenant on mesure une dette publique en enlevant les titrisations. Une loi n'étant pas rétroactive la Grèce a fait des choses légales,  considéré par la communauté financière comme politique comme normal, comme des bonnes activités.

Dès l'entrée dans la zone euro, aidé par les banques d'investissement la Grèce aurait déjà du faire des réformes sur ses dépenses publics pour réduire les déficits.  Mais résultat d'une politique économique catastrophique rien n'a été fait.
De 2002 jusqu'en 2008 le déficit public grecque était déjà de 5,5 % par an.
Concrètement
- il y a trop eu de dépense publique en Grèce. Notamment pour l'armement, 5% du budget de l'état, ce qui est plus que la France, un pays nettement plus riche... Tout cela justifier par le conflit militaire Grèce/Turquie, absurde, puisque aucune guerre ne peut être possible entre les deux pays, tous les deux étant membres de l'OTAN.
- le second problème de la Grèce est de n'avoir pas modernisé son économie pour lutter contre l'économie parallèle, l'économie grise, l'économie souterraine, véritable fléau en Grèce. Elle est estimée à environ 20% du PIB, réduisant considérablement les recettes fiscales.
- Enfin la Grèce est un pays qui exporte très peu, et qui affiche donc structurellement un déficit du commerce extérieur


Maintenant qu'est ce qui a mis le feu aux poudres ?
L'annonce du gouvernement ! Le premier ministre grecque Georges Panpédréou annonce à l'automne 2009 la vérité sur le déficit budgétaire de son pays. Alors que le déficit publique était prévu à 6% en 2009 il s'élève véritablement à 12,7% du PIB ! soit presque 6points de plus... L'ancien gouvernement avait donc falsifié les chiffres.

L'adhésion dans la zone Euro était un cadeau empoisonné. Un pays chaque année doit payer des intérêts de sa dette, pour qu'un pays évite une situation de faillite ou de décrédibilisassions, il faut que sa croissance économique  soit supérieur au cout de sa dette publique (c'est à dire si je m'endette, que je fais du déficit, mais qu'à côté j'ai plus de croissance économique tout va bien.) plus on est sérieux moins le taux d'intérêt sur la dette est élevé, (le taux le plus bas en Europe est le taux allemand, parce que on considère que c'est ceux qui on fait le plus d'effort, de rigueur budgétaire etc) en accédant dans la zone euro en 2001 le taux d'intérêts grecque tombe au niveau de l'Allemagne, puisque financé par une banque d'investissement... Tout est formidable.... Jusqu'à ce qu'on découvre que la Grèce n'a pas fait les efforts qui étaient demandés de modernisation de son économie et de la diminution de sa dette public et le déficit est bien plus élevé que prévu...


A la lumière des nouveaux chiffres les marchés paniquent, perdent confiance. Les taux augmentes, c'est la crise.
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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-2992942.htmlTue, 04 May 2010 17:34:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/la-crise-grecque-meandres-et-trahisons-2992942.html
http://2.p.cowblog.fr/immatriculation-1-2991140.htmlImmatriculation.1 Il y a des sons qui m'entrent dans l'âme et des voix qui me fondent en délices.

"Alors il y aura un rire immense de désespoir quand les hommes verront ce vide, quand il faudra quitter la vie, pour la mort - pour la mort qui mange, qui a faim toujours. Et tout craquera pour s'écrouler dans le néant - et l'homme vertueux maudira sa vertu, et le vice battra des mains."
Les Mémoires d'un fou. Gustave avant Flaubert.

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http://2.p.cowblog.fr/commentaires-2991140.htmlThu, 29 Apr 2010 02:56:00 +0200http://2.p.cowblog.fr/immatriculation-1-2991140.html